putée, cette existence, bien qu’elle ne soit pas longue encore… mais tu sais que je crois qu’il y aura bientôt quelqu’un qui la prendra tout à fait, et que tu t’en trouveras le mieux du monde.
Le rossignol et le coucou, la fauvette et les hirondelles saluent ton arrivée ; tu ne pouvais pas mieux tomber que dans cette saison. Qui sait si nous allons pouvoir te garder un peu, pour te bien gâter.
Adieu ; tous nos baisers, et à bientôt !
XXIX
Traduction d’un grimoire turc, écrit sous la dictée d’Achmet par un écrivain public de la place d’Emin-Ounou à Stamboul, et adressé à Loti, à Brightbury.
» Achmet te fait beaucoup de salutations.
» J’ai fait remettre ta lettre de Mytilène à Aziyadé par la vieille Kadidja ; elle l’a serrée dans sa robe, et n’a pas pu se la faire lire encore, parce qu’elle n’est pas sortie depuis ton départ.