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dernière heure de ses traits bien-aimés pour les fixer dans mon souvenir. Le bruit déchirant de cette musique, la fumée aromatisée du narguilhé amenaient doucement l’ivresse, cette légère ivresse orientale qui est l’anéantissement du passé et l’oubli des heures sombres de la vie.

Et ce rêve insensé s’imposait à mon esprit : tout oublier, et rester près d’elle, jusqu’à l’heure froide du désenchantement ou de la mort…


IX

On entendit au milieu de ce tapage un léger craquement de porcelaine : Aziyadé était restée immobile, seulement elle venait de briser sa tasse dans sa main crispée, et les débris tombaient à terre.

Le mal n’était pas grand ; le café épais après avoir désagréablement sali ses doigts, se répandit sur le plancher, et l’incident passa sans qu’aucun de nous fît mine de l’avoir remarqué.

Cependant la tache s’élargissait par terre, et un liquide sombre tombait toujours de sa main fer-