Les acrotères et les corniches du palais servent de perchoir à des familles de goélands, de plongeons et de cigognes.
Intérieurement, c’est une grande splendeur.
Les hallebardiers forment la haie dans les escaliers, immobiles sous leurs grands plumets, comme des momies dorées. Des officiers des gardes, costumés un peu comme feu Aladdim, les commandent par signes.
Le sultan est grave, pâle, fatigué, affaissé.
Réception courte, profonds saluts ; on se retire à reculons, courbés jusqu’à terre.
Le café est servi dans un grand salon donnant sur le Bosphore.
Des serviteurs à genoux vous allument des chibouks de deux mètres de long à bout d’ambre, enrichis de pierreries, et dont les fourneaux reposent sur des plateaux d’argent.
Les zarfs (pieds des tasses à café) sont d’argent ciselé, entourés de gros diamants taillés en rose, et d’une quantité de pierres précieuses.