Page:Loti, Matelot (illustration de Myrbach), 1893.djvu/98

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lui venait à elle des découragements de cela, des velléités de tout à fait descendre. Et quand son Jean, plus fier, la retenait par une observation : « Eh bien, que veux-tu !… pour une mère de matelot !… » lui répondait-elle, avec un accent presque amer qui rappelait les jours des reproches et des malentendus passés, — mais qu’elle atténuait tout de suite par un baiser et un bon sourire.


XXI


Il allait déjà finir, ce second été passé à Brest.

Par un très beau soir, tous deux se tenaient accoudés à leur fenêtre, — c’est-à-dire à cette unique fenêtre sur la rue qui était celle de leur modeste et étroite salle à manger. — Là toujours, quand le vent d’ouest ne soufflait pas trop fort, ils passaient leurs meilleurs mo-