Page:Loti, Matelot (illustration de Myrbach), 1893.djvu/277

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voilé de son fils ; elle avait la vision de l’ordre rétabli dans ce petit logis qu’elle ne quitterait plus, de ses vêtements noirs, qu’elle ferait faire convenables, à cause de lui, par respect pour lui, comme un deuil de dame. Et elle parlait dans ses sanglots : « Oui, Seigneur, je me soumettrai… Oui, Seigneur, je vivrai, je travaillerai, je ferai de mon mieux… jusqu’à l’heure où vous me rappellerez à vous… »

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Ô Christ de ceux qui pleurent, ô Vierge calme et blanche, ô tous les mythes adorables que rien ne remplacera plus, ô vous qui seuls donnez le courage de vivre aux mères sans enfants et aux fils sans mère, ô vous qui faites les larmes couler plus douces et qui mettez, au bord du trou noir de la mort, votre sourire, — soyez bénis !…