palatal, même légèrement mouillé, mais j’entends nettement un élément palatal entre la voyelle longue et r. Pour certaines consonnes pour lesquelles le signe palatal ordinaire ne me paraissait pas suffisant, j’ai employé le même artifice : drifiúr (deirbhshiur), sœur.
a) dérivées en ‑ā́n[2] : emedạ̄́n (amadán), un fou — màonteĉạ̄́n (manntachán), qui a les dents ébréchées — O’ Sùleƀáin (nom propre : O’ Súilleabháin) — clieƀạ̄́n (cliabhán), berceau — baləƀạ̄́n (balbhán), muet — begạ̄́n (beagán), un peu, peu — qịlạ̄́n[3] (cuileán) jeune chien — berạ̄́ne et brā́n (biorán), épingle, un rien — bredạ̄́n (bradán), saumon — qišlạ̄́n (caisleán), château — pǫrtạ̄́n (portán), crabe — erạ̄́n (arán), pain — cupạ̄́n (cupán), coupe — ẹlạ̄́n (oileán), île — scạ̄hạ̄́n (scáthán), mirroir, à côté de scehā́n (scathán), buisson — mọ̄rā́n (mórán), beaucoup — awrā́n (abhrán), poème, chant — bǫĉtā́n (bochtán), un pauvre.
b) Dérivés en ‑ín : capelī́n (capaillín), petit cheval ; — laneƀī́n (leanbhín), petit enfant ; — cąlī́n (cailín), fillette ; — gertī́n (guirtin), petit champ ; — trehī́n (troighthín), petit pied ; — ạyntī́n (aintín), tante; — spalpī́n (spailpín), journalier, laboureur errant; — crūšcī́n (crúiscin), cruche ; — cábī́n (cáibín), vieux chapeau; — drōlī́n (dreoilín), roitelet ; — bǭrhī́n (bóithrín), petit
- ↑ On entend par vieil irlandais, la période qui va du viiie au x-xie siècle. Le moyen irlandais part du xi-xiie siècle et s’étend jusqu’au commencement du xvie siècle.
- ↑ Cet a long, dans l’Est du Munster, et même en Kerry, semble-t-il, est plus fermé qu’à Ballingeary, et est voisin de ǫ.
- ↑ La terminaison ‑én- du vieil irlandais a été supplantée par ‑án.