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OWEN ET LUNET OU LA DAME DE LA FONTAINE

dans la chambre, des pucelles en train de coudre de la paile jaune, assises dans des chaires dorées. Owein les trouva beaucoup plus belles et plus gracieuses encore que ne Pavait dit Kynon. Elles se levèrent pour servir Owein comme elles l’avaient fait pour Kynon. La chère parut encore meilleure à Owein qu”à Kynon. Au milieu du repas, l’homme blond demanda à Owein quel voyage il faisait. Owein ne lui cacha rien : Je voudrais, ’>› dit-il, me rencontrer avec le chevalier qui garde la fontaine. » L’homme blond sourit ; malgré l’embarras qu’il éprouvait à donner à Owein des indications à ce sujet comme auparavant à Kynon, il le renseigna cependant complètement ; Ils allèrent se coucher.

Le lendemain matin ; Owein trouva son cheval tenu prêt par les pucelles. Il chexnina jusqu’à la clairière de l’homme noir, qui lui parut encore plus grand qu’à Kynon. Il lui demanda la route. L’homme noir la lui indiqua. Comme Kynon, Owein suivit la route jusqu’à l’arbre vert. Il aperçut la fontaine et au bord la dalle avec le bassin. Owein prit le bassin, et en jeta plein d’eau sur la dalle. Aussitôt voilà un coup de tonnerre, puis après le tonnerre, fondée, et les deux bien plus forts que ne l’avait dit Kynon. Après Fondée, le ciel s’éclaircit. Lorsque Owein leva les yeux vers Parbre, il n’y avait plus une feuille. A ce moment les oiseaux descendirent sur Parbre et se mirent à chanter. Au moment où il prenait le plus de plaisir à leur chant,