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par un littérateur gallois John Jones, plus connu sous le nom de Tegid.

Le roman de Taliesin qui ne figure pas dans le Livre Rouge et que j’ai laissé de côté mais qui a été traduit par lady Charlotte Guest, avait paru déjà dans le Cambrian Quartely en 1833[1].

L’effet produit par la traduction des Mabinogion fut d’autant plus rapide que deux traductions des trois romans d’Owen et Lunet, Peredur ab Evrawc, Geraint et Enid suivirent presque aussitôt[2] : celle d’Albert Schulz (plus connu sous le pseudonyme de San-Marte), accompagné de notes que l’on peut encore consulter avec fruit, et celle de M. Hersart de la Villemarqué en 1842[3]. San-Marte n’a fait que traduire en allemand la traduction de lady Charlotte Guest, et le dit ; M. de la Villemarqué en a fait autant en français, mais ne le dit pas ; son commentaire, fort curieux, comme le dit Alfred Nutt, a plutôt retardé qu’avancé les progrès de la critique[4].

Les Mabinogion ont été mis en gallois moderne au moins à deux reprises. Aucune de ces transcriptions n’a de valeur critique. La plus récente, celle

  1. Die Arthur Sage, and die Mährchen des Rothen Buches, 1841.
  2. Die Arthur Sage, and die Mährchen des Rothen Buches, 1841.
  3. Les romans de la Table Ronde et les contes des anciens Bretons. Paris, 1842.
  4. L’enfance de Lez-Breiz qui manque avant l’apparition de la traduction de lady Charlott Guest, dans le Barzas-Breiz, y a été introduit ensuite. (Cf. J. Loth : Deux nouveaux documents pour servir à l’étude de Barzas-Breiz. Revue Celt., XXVII, 343 ; XXVIII, 122.)