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NOTES CRITIQUES

consommer, user au propre et au figurá (parfois détruire). Maraned (et maranhed) rappelle goranhed, prêt, dans Pen. 4, L.Rh.458, é¢fuîvalent de parawt du L. Rouge, p. 104. Pour ce mot, d'. L.Taliesin, F.a.B. of wales, ll, p. 123-22 ; 185-22 ; 192-21 ; L. Bouge,278.1 : mar aurait un sens augmentatif ; ce serait un doublet de mor, en syllabe pré tonique ?

l’âge 13, l. 7, trad. p. 99 : lsanyîbu atteb a rodasseí ; lady Guest a traduit à contresens : à cause de la réponse qu’il avait donnée ; kariy il le sens négatif. -'L. 8 : muscrellach ; le mot n’est pas traduit en réalité par lady Guest. Davies le traduit avec raison par tardus, ignavus ; il a aussi le sens de négligé, v. Peredur, p. 197, l. 19.

Page 15, l. 16, trad. p. 102 : À geimat n’est pas traduit par lady Guest ; ceimad ou ceimiad a, dans les díct., le sens de voyageur, pèlerin ; il a aussi le sens de compagnon, champion ; Kat keimyat, Myv. arch., p.284, col.1 ; ceimieíd cammawn, ibid., p. 277, col. 2 ; cf. Êbid., p.214, col. 2 ; 293, col. 1. Compagnon.. en vieux français, a aussi le sens de cha.mpion.'Ceimiat est pour campiat ; le doublet est camhwr, v.-bret camp-gar, dérivé de camp exploit ; camhawn a le sens de combat : même origine que le français champion. L. 23 : yn y garchar e hun. Dans Pesprit duirèdacteur du L. Rouge, ca ;-char indique peut-être ici le.sac 3 carchar est, en effet, masculin et 3/, par conséquent, marque le possesaí/, ce que confirme encore e hun.

Page 16, l. 5, trad.p. 103 : dihenyd ; lady Guest traduit par mort ; le mot a, en effet, ce sens, mais il en a’un plus général, celui de traitement cruel.'ojnsiSeinl Great, p. 316, 183, dihenydd se dit d’un homme qui a eu le bras coupé. L. 27, trad. p. 104 : y bawb or ath ovynno di ; lady Guest inexactement : pour tout ce que tu demanderais, ce qui supposerait or a ovynní di.