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1</ref> ; Sugyn, fils de Sucnedydd [1], qui pompait un estuaire à contenir trois cents navires au point de n’y laisser que du sable sec : il avait un estomac de pierre rouge ; Kacymwri, serviteur d’Arthur : on pouvait lui montrer la grange qu’on voulait, aurait-on pu y manoeuvrer trente charrues, il vous la battait si bien avec un fléau de fer que les poutres, les chevrons et les lattes n’étaient pas en meilleur état que les menus grains d’avoine au fond du tas de blé sur le sol ; Dygyvlwng ; Anoeth Veiddawc [2] ; Hir Eiddyl et Hir Amren [3], tous deux serviteurs d’Arthur ; Gwevyl [4] fils de Gwestat : quand il était triste, il laissait tomber une de ses lèvres jusqu’à son nombril et l’autre lui faisait comme un capuchon sur la tête ; Ychdryt Varyvdraws [5] qui projetait sa barbe rouge hérissée par dessus les quarante-huit poutres [6] de la salle d’Arthur ;


[7] Astrus, « enchevêtré ».

[8] Sugyn, « action de sucer » ; sugnedydd,« qui suce, qui pompe » (Cf. sugno,« sucer, téter ; » armor., suno, seuno ou cheuno).

[9] Beiddiawc, « hardi ».

[10] Hir, «.long », eiddil, « mince ».

[11] Gwevyt ou Gwevl, « lèvre ». Au lieu de Gwestat, Pen. 4 a. Gwastat.

[12] Baryvdraws, barbe de travers ou à la barbe rude ; traws a aussi le sens de dur, violent. La maison royale, qui était en bois, n’avait, d’après les Lois, que six colonnes. Il en était de même de celles des nobles et même de celles des vilains (Ancient laws, I, p. 292).

[13] Pen. 4 (L. Rh. 468) donne : cinquante poutres.

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