Page:Loth - Mabinogion, tome 1.djvu/272

Cette page n’a pas encore été corrigée

Gamon [1] ; Dyvynwal Moel [2] ; Dunart [3] roi du Nord ; Teirnon Twryv Bliant [4] ; Tecvan Gloff [5] ; Tegyr Talgellawc ; Gwrdival fils d’Ebrei ; Morgant Hael [6] ; Gwystyl [7] fils de Run fils de Nwython ;


[8] Ganion est peut-être préférable. D’après le Dictionnaire de Richards, il y aurait eu un promontoire de ce nom en Irlande. John Rhys (Celtic Britain, p. 298) prétend que Ptolémée donne un promontoire des Gangani qu’il faudrait placer dans le Carnarvonshire : Ganion égalerait Gangnones. Or, la lecture adoptée par Müller dans la nouvelle édition de Ptolémée donnée par Didot est le promontoire des Ceangani (Ptol., III, § 2). Les variantes sont diverses sur ce nom dans les mss., mais la leçon Ceangani est certaine. On a trouvé à Chester et aux bouches de la Mersey des plombs portant, l’un Ceangi (s), le second Cea, le troisième Ceang (Hübner, Inscr. Brit. lat., 1204, 1205, 1206). La supposition de John Rhys n’est donc pas fondée. Tacite, Ann., 12, 31, mentionne des Cangos ; l’Anonyme de Ravenne, des Ceganges.

[9] Plus connu sous le nom de Dyvynwal Moelmut. D’après les Triades, c’est un des trois post-cenedl, « piliers de race », de l’île de Bretagne, et le grand législateur (Myv. arch., p 400, col. 2). Les lois donnent sur ce personnage plus ou moins légendaire et son oeuvre de curieux détails (Ancient laws, I, p. 183-184). Gaufrei de Monmouth l’appelle Dunvallo Molmutius et le fait fils de Cloten, roi de Cornouailles (II, p. 17), Dyvynwal ou Dyvnwal (arm. Dumnwal, et plus tard, Donwal) est souvent cité comme législateur (Iolo mss., p. 263, 9).

[10] Peut-être Dyvnarth.

[11] V. plus haut, p. 22 et 108. [p. 22 : remarques sur l’orthographe des Gallois ancien et moyen (celui des Mabinogion). p 108 : bliant est « le nom d’une sorte de toile fine ou de batiste. » ]

[12] Cloff, « le boiteux. » [13] Paraît le même que Morgan Mwynvawr. C’est un des trois Ruddvoawc (doublet ruddvaawc), qui font le sol rouge, avec Run, fils de Beli et Llew Llawgyffes ; rien ne poussait, ni herbe ni plante. là ou ils passaient, pendant une année ; Arthur était plus ruddvaawc qu’eux : rien ne poussait après lui pendant sept ans (Tr. Mab., p. 303, 5 ; cf. Myv. arch., p. 405, col. 1).

[14] Son fils Gweir est plus connu. C’est un des trois Taleithawc (porte-bandeaux) de la cour d’Arthur (Tr. Mab., 303, 4) ; les poètes en parlent : « Estimé comme Gweir, fils de Gwestyl » (Myv. arch, p. 233. col. 1 ; cf. ibid., 300, col. 2 ; 294, col. 1).

  1. 1
  2. 2
  3. 3
  4. 4
  5. 5
  6. 6
  7. 7
  8. 1
  9. 2
  10. 3
  11. 4
  12. 5
  13. 6
  14. 7