Page:Loth - Mabinogion, tome 1.djvu/271

Cette page n’a pas encore été corrigée



ne s’inquiétait jamais de savoir par où aller : s’il était dans un bois, il marchait sur l’extrémité des branches des arbres [1] ; jamais, une fois dans sa vie, un brin d’herbe, je ne dis pas ne cassa, mais même ne plia sous son pied, tellement il était léger) ; Teithi Hen, le fils de Gwynhan dont les domaines furent submergés par la mer et qui, ayant échappé lui-même à grand peine, se rendit auprès d’Arthur : son couteau avait cette particularité depuis qu’il vint ici, qu’il ne supporta jamais aucun manche, ce qui fit naître chez Teithi Hen un malaise et une langueur qui ne le quittèrent plus et dont il mourut ; Karnedyr fils de Govynyon Hen ; Gwenwenwyn fils de Nav Gyssevin [2], champion d’Arthur ; Llygatrudd Emys [3] et Gwrbothu Men, oncles d’Arthur, frères de sa mère ; Kulvanawyd [4] fils de Gwryon ; Llenlleawc [5] le Gwyddel (le Gaël)


[6] Pen. 4 (L. Rh. 463) ajoute : tant qu’il était sur une montagne, c’est sur le bout des roseaux qu’il marchait.

[7] Nav Gyssevin, « Naf, le premier » ; on pourrait aussi faire porter gyssevin dans rysswr : le premier guerrier ou champion. Voir la note p. 264, à Gwenwynwyn [note 6 à Nav, en fait]. C’est le Noé gallois.

[8] Llygad-rudd, « œil rouge ; » emys,« étalon. » [9] Ce Kulvanawyd ou Kulvynawyd (mynawyd, arm. menaoued, « alène ; » cul, « étroit ») est le père des trois femmes impudiques de Bretagne : Essyllt Fynwen, l’amante de Trystan ; Penarwen, femme d’Owen ab Urien ; Bun, femme de Flamddwyn (Ida, porte brandon). Il est de Prydein (Myv. arch., p. 392, col. 1).

[10] Ce nom est aussi écrit Llenvleawc ; il parait altéré dans les deux cas.


du promontoire de

  1. 1
  2. 2
  3. 3
  4. 4
  5. 5
  6. 1
  7. 2
  8. 3
  9. 4
  10. 5