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du rendez-vous avec ordre de tuer le premier qui se présenterait. Il ne se rendit au lieu du combat qu’assez tard après l’heure fixée, espérant bien trouver Arthur mort. Mais celui-ci avait été retenu à dessein par la sœur de Drutwas, qui l’aimait. Drutwas, arrivé le premier, fut mis en pièces par ses oiseaux (Iolo mess., p. 188). D’après une lettre écrite par Robert Vaugban à Meredith Llwyd, le 24 juillet 1655, publiée par le Cambrian Register, III, p. 311, et reproduite par lady Guest, on jouait encore de son temps, un air connu sous le nom de Caniad Adar Llwch Gwin, le chant des oiseaux de Llwch Gwin. Une Triade donne Drudwas ab Tryphin comme un des trois aurdafodogion ou hommes à la langue d’or, de la cour d’Arthur, avec Gwalchmai et Madawc ab Uthur (Myv., p. 410, 121).


Twrch, fils de Perif ; Twrch, fils d’Annwas ; Iona, roi de France ; Sel, fils de Selgi ; Teregut, fils de Iaen ; Sulyen, fils de Iaen ; Bratwen, fils de Iaen ; Morcn fils de Iaen ; Siawn, fils de Iaen ; Cradawc, fils de Iaen : c’étaient des hommes de Kaer Dathal [1], de la famille d’Arthur lui-même, du côté de son père ; Dirmyc, fils de Kaw [2] ; Iustic, fils de Kaw ; Etmyc, fils de Haw ; Angawd, fils de Kaw ; Ovan, fils de Kaw ; Kelin, fils de Kaw ; Konnyn, fils de Kaw ; Mabsant, fils de Kaw ; Gwyngat, fils de Kaw ; Llwybyr, fils de Kaw ; Koch, fils de Kaw : Meilic, fils de Kaw ; Kynwas, fils de Kaw ; Ardwyat, fils de Kaw ; Ergyryat, fils de Kaw ; Neb, fils de Kaw ; Gilda, fils de Kaw ;




[3] Kaer Dathl, voir p. 175, n° 4. [je recopie cette note tirée du mabinogi de Math : « [4]Caer Dathl, ou, avec une voyelle irrationnelle ou euphonique, Caer Dathyl et Dathal, est encore un nom de lieu du Carnarvonshire. Le caer ou fort se trouvait sur une éminence près de Llanrwst (Lady Guest, d’après le Cambro-Briton, II, p. 3). Il en est souvent question dans les Mab. et ailleurs (Myv. arch., p. 151 col. 1 ; Llewis Glyn Cothi, IV, 1, 7). » ]

[5] Kaw de Prydyn (Ecosse), seigneur de Cwm Cawlwyd, aurait été chassé de son pays par les Pictes et se serait réfugié en Galles, où Arthur et Maelgwn lui auraient donné des terres. Certaines généalogies lui donnent dix-sept enfants tous saints (Iolo mss, p. 109), d’autres vingt et un également saints (Iolo mss., p. 117). Il y a une intention satirique évidente dans Neb, fils de Kaw, mot à mot, quelqu’un, n’importe qui, fils de Kaw ! de même pour Dirmyc (mépris), Etmyc (respect). Mabsant (saint patron), Llwybyr (sentier). Le plus connu des fils est Gildas, auquel une généalogie attribue aussi quatre enfants, quatre saints. Les noms différent beaucoup dans les différentes généalogies. Au lieu de Dirmyc on trouve généralement Dirinic ; au lieu de Iustic on a Ustic ; Meilic est cité à côté de Nonn par Llewis Glyn Cothi, p. 108, vers 24.

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