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Ils se dirigèrent le long dus rivières, vers leur embouchure, jusqu’à ce qu’ils arrivèrent à un grand fleuve qu’ils voyaient couler vers la mur ; une grande ville était à l’embouchure du fleuve, et dans la ville une grande forteresse surmontée de grandes tours de couleurs variées. À l’embouchure était une flotte, la plus grande du monde, ut, au milieu, un navire plus grand que tous les autres. « Voilà bien, encore, » dirent-ils, « ce que notre seigneur a vu en songe. » Ils traversèrent la mer sur ce grand navire et arrivèrent dans l’île du Bretagne. Ils la traversèrent jusqu’à l’Eryri [1]. « Voici bien encore, » dirent-ils, « la terre sillonnée d’eau qu’a vue notre seigneur en rêve. » Ils s’avancèrent jusqu’à ce qu’ils aperçurent Mon (Anglesey) en face et qu’ils eurent aussi sous les yeux Arvon. « Voici bien, » dirent-ils, « la terre qu’a vue en songe notre seigneur. » Aber Sein [2] leur apparut ainsi que le fort à l’embouchure du la rivière. La porte du fort était ouverte ; ils entrèrent, ut, à l’intérieur, ils virent une salle. « Voilà bien, » dirent-ils, « la salle qu’il a vue en songe. » Ils entrèrent : les deux jeunes gens jouaient aux

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  2. Aber Sein, l’embouchure de la Seint, rivière de Caernarvon. V. la note 2 à la page 134.