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Les Fleurs poétiques
Et puis quand vint le jour d’un périlleux naufrage,
Pas un frère, pas un ami,
Ne vint jamais sur mon passage
Réveiller mon cœur endormi…
C’est alors, ô mon Dieu ! que j’appris à connaître
L’homme et ses mesquins intérêts ;
Et moi qui viens presque de naître,
Déjà je m’abîme en regrets !…
Mais je te vis, Seigneur, au milieu de mes peines :
Tu venais me tendre la main ;
Tu venais dissiper les haînes
Qui m’arrêtaient dans mon chemin !…