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Les nuits, au bord de la fontaine, Plus de flûte au son grave et pur Montant sous la lune sereine Comme un vol d’oiseau dans l’azur ! sku ksu

Les autres faunes s’en allèrent, Le bois tomba dans l’abandon, Les nymplies seules demeurèrent, Tristes, implorant Cupidon.

Le bois païen devint mystique. Le temps, cet autre dieu menteur, Fit du faune une fable antique... L’ombre avait perdu son chanteur.