Ah ! Puissions-nous chanter un jour,
Dans votre bienheureuse cour,
Et votre gloire et votre amour !
C’est là l’heureux partage
De ceux que vous prédestinez :
Donnez-nous en le gage,
Venez, venez, venez.
175. — Même sujet. — Air N° 161.
Venez, Ô divin Rédempteur,
Ah ! venez posséder mon cœur,
Pour moi soyez un Dieu sauveur,
Vous que Sion désire,
Ah ! venez posséder mon cœur,
Après vous je soupire.
Ô Dieu de clémence et d’amour,
Du haut de la céleste cour
Descendez vers nous en ce jour :
Tirez-nous d’esclavage,
Ô Dieu de clémence et d’amour ;
Soyez notre partage.
Dans mon cœur vous voulez entrer,
Daignez, Seigneur, y demeurer ;
Vous seul pouvez y préparer
Une sainte demeure ;
Daignez, Seigneur, y demeurer
Jusqu’à ma dernière heure,
Faites de nos cœurs un berceau,
Venez-y naître de nouveau,
Qu’ils ne soient jamais le tombeau
Où votre amour s’éteigne ;
Venez-y naître de nouveau,
Fondez-y votre règne.
Espoir du salut des humains,
Ah ! daignez nous tendre les mains ;
Sans vous tous nos efforts sont vains,
Sauvez-nous, Dieu de gloire :
Ah ! daignez nous tendre les mains ;
Nous aurons la victoire.
176. Même sujet. — Air N.° 138, etc.
Qu’attendez-vous, divin Messie,
Qu’attendez-vous pour sauver l’univers ?
Venez pour nous rendre la vie ;
Descendez pour briser nos fers.
Voyez l’excès de nos misères ;
Pour en sortir, prêtez-nous votre main :
Hélas ! le péché de nos pères
Nous a mis la mort dans le sein.
Vous pouvez seul tarir nos larmes,
Tout notre sort ne dépend que de vous ;
Grand Dieu, pour finir tant d’alarmes,
Descendez des cieux jusqu’à nous.
Ah ! nos cris se sont fait entendre ;
Il va finir nos destins rigoureux ;
Du ciel il s’apprête à descendre :
C’en est fait, il nous rend heureux.
