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Qui doit nous rendre au firmament.
À d’éternelles peines
Les hommes sont-ils condamnés ?
Venez briser nos chaînes,
Venez, venez, venez.

Entendez-nous du haut des cieux,
Venez en Roi victorieux,
Montrez votre gloire à nos yeux.
Que la terre applaudisse
Aux biens que vous nous destinez :
Que tout se réjouisse ;
Venez, venez, venez.

Puissions-nous voir les cieux ouverts,
Malgré la rage des enfers ;
Hâtez-vous de briser nos fers,
Rendez-nous l’héritage
Qu’attendent les prédestinés :
Achevez votre ouvrage,
Venez, venez, venez.

Vous nous avez promis cent fois
Que nous verrions le Roi des rois
Aux nations donner des lois.
Venez, divin Messie,
Que nos tyrans soient enchaînés,
Le monde vous en prie ;
Venez, venez, venez.

Vous faites seul tout notre espoir ;
Armez vos mains, faites-nous voir
Que tout cède à votre pouvoir ;
Venez tarir les larmes
De vos enfans infortunés,
Venez, Dieu plein de charmes,
Venez, venez, venez.

Déjà le ciel est plus serein ;
Vous remplissez ce grand dessein
Dont vous flattiez le genre humain.
Ô Soleil de justice,
Quel doux espoir vous nous donnez.
Que la plainte finisse ;
Venez, venez, venez.

Déjà les plus charmans concerts
Se font entendre dans les airs ;
Vous ferez grace à l’univers ;
Nous vous voyons descendre,
Que de trésors nous sont donnés,
Quels biens vont se répandre !
Venez, venez, venez.


174. — Même sujet. — Air N°. 188.


Venez, divin Messie,
Sauvez nos jours infortunés ;
Venez, source de vie
Venez, venez, venez.

Ah ! Descendez, hâtez vos pas,
Sauvez les hommes du trépas ;
Secourez-nous, ne tardez pas :
Venez, divin Messie,
Sauvez nos jours infortunés ;
Venez, source de vie
Venez, venez, venez.

Ah ! Désarmez votre courroux,
Nous soupirons à vos genoux ;
Seigneur nous n’espérons qu’en vous.
Pour nous livrer la guerre,
Tous les enfers sont déchaînés ;
Descendez sur la terre,
Venez, venez, venez.

Que nos soupirs soient entendus :
Les biens que nous avons perdus
Ne nous seront-ils point rendus ?
Voyez couler nos larmes :
Grand Dieu, si vous nous pardonnez,
Nous n’aurons plus d’alarmes ;
Venez, venez, venez !

Si vous venez en ces bas-lieux,
Nous vous verrons, victorieux,
Fermer l’enfer, ouvrir les cieux.
Nous l’espérons sans cesse ;
Les cieux nous furent destinés :
Tenez votre promesse,
Venez, venez, venez.