Page:Lorin - L'air et la vitesse, 1919.djvu/58

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
50
L'Air et la Vitesse


Chanute qui avait lu à Chicago ce que l’auteur avait écrit à Paris dans l’Aérophile. Un échange de correspondance s’en suivit, le créateur du biplan vint voir l’auteur à Paris, en 1910, et lui apporta un long mémoire en anglais, d’ailleurs sans grand intérêt. Un nouveau programme de recherches plus précises avait été élaboré d’un commun accord ; mais il resta lettre morte, par suite de la fin de Chanute, survenue quelques mois après.

Charles Devin, ancien élève de l’École polytechnique, lieutenant aviateur, tombé glorieusement en Champagne en 1915, écrivit à l’auteur des lettres pleines de philosophie, au sujet de certains articles qu’il avait lus dans l’Aérophile ; il l’encouragea de son mieux, et le présenta à ses amis : M. Badin, bien connu par son indicateur de vitesse et M. Laurent Séguin, des moteurs Gnôme ; le premier voulut bien aider l’auteur de sa compétence, pour mettre sur pied un avant-projet de dispositif d’expérience au point fixe relatif, que le second devait exécuter. La mobilisation arrêta net ces préliminaires.

Il est à souhaiter que la question soit reprise.