la compression, avec une régularité, une constance et une intensité qu’aucun ventilateur ne peut dépasser.
Dans un courant d’air pouvant atteindre une vitesse de 100 mètres à la seconde, plaçons une chambre de combustion avec un évent avant, collectant et carburant le vent relatif, un allumage et un ajutuge divergent d’échappement. La combustion peut être continue ou discontinue ; dans ce dernier cas, on peut prévoir une soupape de retenue à l’admission, mais il n’est pas certain que ce dispositif soit nécessaire, l’étranglement précédant la chambre d’explosion étant peut-être suffisant pour empêcher un retour de flamme.
L’expérience concluante consisterait à montrer que, lorsqu’on met l’allumage, l’appareil tend à remonter le courant d’air.
D’autres procédés sont à envisager pour obtenir la compression préalable.
Il y a, tout d’abord, le compresseur d’air rotatif ou alternatif, avec réchauffage interne, mû par un moteur. Ce procédé est peu élégant et, malgré les progrès réalisés dans la légèreté des dispositifs mécaniques possibles, il ne semble pas devoir être sérieusement retenu.
Il y a ensuite le système mixte : le moteur à explosions peut être considéré, à un point de vue plus général, comme un transformateur d’énergie ; il part de l’énergie calorifique, pusse par l’énergie mécanique et, au moyen de l’hélice, il donne de l’énergie cinétique, avec un rendement total qui n’est pas très élevé. Mais il pout aussi transformer directement l’énergie calorifique en énergie cinétique ; c’est ce qu’il fait, d’ailleurs, dans une proportion notable, par son échappement.
Supposons le moteur ou, plus exactement, le propulseur, disposé pour ne produire aucune force motrice sur son arbre ; mais uniquement dû l’énergie cinétique, pur l’échappement. Le flux ainsi réalisé est discontinu et une partie de l’énergie est transformée en mouvement vibra-