L’air est un point d’appui décevant et perfide. Les fluctuations de l’atmosphère sont subites, violentes, imprévisibles. Ce n’est pas le vent qui est le danger, c’est sa variation soudaine, de direction ou d’intensité, c’est-à-dire de vitesse.
La vitesse du vent, c’est la différentielle première de la fonction du temps qui représente la situation géométrique des molécules d’air. La stabilité, qui dépend de la variation de vitesse du vent, dépend donc de la différentielle seconde.
Il serait bien téméraire de vouloir poser les équations d’un tel problème. Nos faibles moyens analytiques sont trop inférieurs vis-à-vis de sa complexité.
L’aérodynamique est une science encore bien mal connue, qui n’est guidée par aucune idée, aucune hypothèse simple comme les quelques belles hypothèses que l’on rencontre dans certaines branches de la physique