Je ne serai content que lorsque vous serez libre. — Adieu, seigneur don Juan.
J’attendais qu’il fût parti.
Pourquoi ?
Autre bonne fortune. — Inès qui revient.
À merveille !
Approchez, mon brillant soleil.
Je me mets à vos genoux.
Non pas !… dans mes bras… sur mon cœur.
Non pas ! doucement, seigneur, car je risquerais d’accrocher à vos boutons ce ruban auquel est attaché un portrait que je vais porter chez l’orfévre.
Un portrait ? et de qui ? — Montrez-le.
C’est celui d’une personne de qui vous avez féru l’âme.
Est-ce votre maîtresse ?
Il faut que vous soyez un grand enchanteur.
Moi, Inès ?
Vous l’avez rendue folle.
Faites donc voir.
Pour cela, non, seigneur don Juan, car ensuite vous reconnaîtriez la dame de qui est ce portrait.
Et comment ? Je ne connais personne à Tolède. Voici, pour mon malheur, la première maison où je suis entré. Je n’ai vu jusqu’ici, au lieu de dames, que les misérables qui habitent ce triste séjour ;