À tes extravagances.
Tu sais que tu es ma femme maintenant, et je vais prendre ma revanche.
Oh ! je n’ai peur de rien… Je ne crains qu’une chose, les coups de pied et les soufflets.
Bato !
Bato !
Je ne sais à qui entendre.
Il faut réunir nos gens.
Il faut renfermer le bagage.
Que nos gens crèvent de faim, et que le diable emporte le bagage, amen !… Car, avec cette coquette de Lida, je perds la tête, d’autant que je n’ai pas la patience de Jacob[1].
Seigneur tout-puissant, dans toutes les circonstances de ma vie, tu as été mon guide et mon appui, et toujours ta main m’a délivré des périls qui menaçaient ma faiblesse. — Comme c’est pendant mon sommeil que tu me conseilles, je voudrais que le sommeil visitât mes yeux. — Voici le puits du serment… reposons-nous sur ses bords[2]… Tu sais, ô mon Dieu ! combien je désire voir Joseph ; mais je ne veux rien faire sans connaître ta divine volonté, et je désire savoir quelle est ta pensée sur ce voyage : car l’homme le plus sage s’égare lorsqu’il fait un seul pas sans Dieu.
Jacob ?
Que dites-vous, Seigneur ?
Je suis le Dieu fort de tes pères. Pars pour l’Égypte. J’irai avec toi et te ramènerai en ce pays.