Oui.
Pauvre Bato ! je leur restituerais bien volontiers leurs poulets et leurs poulettes[1].
Scène III.
Nous partagerons ensemble ce présent, puisque c’est à toi surtout que la paix est due.
Mon seigneur, je baise tes pieds.
Non pas, Joseph !
Oui, monseigneur, baiser tes pieds est pour moi trop d’honneur ; il me suffit de baiser la place où tu as marché. — Nouveau Mars, Basan a redouté tes armes.
À cause de la disette où il se trouvait ; car, sans vivres, le soldat n’a plus ni force ni vertu. C’est à toi que je suis redevable de l’abondance où je me trouve ; c’est toi qui es le rédempteur de l’Égypte, et je veux un jour te consacrer une statue d’or sur un nouvel obélisque.
Roi souverain du ciel, Joseph sent vivement tout ce qu’il doit à ta bonté pour ce que tu as fait envers le pieux Abraham, le vaillant Isaac et le prudent Jacob, et pour l’appui que tu lui as prêté à lui-même. — Faible et persécuté, j’ai échappé à l’oppression ; ta main puissante m’a conduit ici, après m’avoir sauvé de la haine de mes frères. Et comme si ce n’était pas assez, tu m’as élevé aux plus hautes dignités de l’empire, en me tenant à l’abri de la malice et de l’envie qui ont fait périr tant d’innocents que ton bras fort ne protégeait pas.
Entrez, hommes trompeurs, et préparez-vous à mourir. — Voici le vice-roi.
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Pobre Bato, ya desdoblo
La pança para pagar
Los pollos y los repollos.