Florez !
Monseigneur !
Qu’attend-on pour exécuter mes ordres ?
Allons, entrez.
Ne nous touchez pas.
Entrez ; ne restez pas là comme des sottes.
Oui da ! et une fois que nous aurions mis le pied dans la maison, la porte se refermerait sur nous.
Entrez donc ; le commandeur vous fera voir les belles choses qu’il a rapportées de la guerre.
Une fois entrées, Ortuño, ferme bien.
Laissez-nous passer, Florez.
Est-ce que vous n’êtes pas comprises dans les cadeaux qu’on a faits au gouverneur ?
Ce serait assez bon, ma foi !… Laissez-nous donc.
C’est que, en vérité, vous êtes charmantes.
Votre maître n’a donc pas assez de tous les cadeaux que lui a faits la ville ?
Ce qu’il désire le plus, et ce qu’il aurait préféré à tout le reste, c’est vous !
Qu’il s’en passe, dût-il crever[1] !
Nous voilà chargés d’une belle ambassade ! comme il va nous arranger en nous voyant arriver sans elles !
Quand on est au service il faut en passer par là. On doit exécuter aveuglément tous les ordres, ou quitter au plus vite.
- ↑ Littéralement : « Votre maître n’a-t-il pas assez de toute la viande qu’on lui a présentée ? — C’est de la vôtre qu’il a envie. — Eh bien ! qu’il crève de faim. »