Venez.
Ô Ciel ! permets que j’établisse la religion chrétienne dans ce monde, où jusqu’ici elle n’avait point pénétré ; et toi, Espagne, je vais t’apporter un monde, — le nouveau monde.
Le nouveau monde !
ACTE TROISIÈME.
| COLOMB. | DON ALVARO. | ||
| BARTHÉLEMY. | DULCAN, | Indiens. | |
| TERRAZAS. | TAPIRAZU, | ||
| ARANA. | TACUANA, | ||
| PINZON. | AUTÉ, | ||
| FRÈRE BUYL. | PALCA, | ||
| LE ROI ET LA REINE. | TÉCUÉ, | ||
| GONZALVE DE CORDOUE. | UN DÉMON. | ||
Scène I.
À la fin Colomb est parti pour l’Espagne, et il nous laisse ici.
Moïse parti, son frère Aaron resta pour commander les pauvres Israélites. Colomb est allé demander des instructions aux rois catholiques, et les prier d’étendre leur joug, à travers les vastes mers, sur ces taureaux sauvages.
Comme on va être étonné en Espagne en apprenant l’existence d’un nouveau monde, et d’un monde si grand !
Le soleil, dans sa course immense, ne voit rien de semblable. — Aussi dès que se répandra la nouvelle de ce monde que Colomb va donner à Ferdinand d’Espagne, il n’y aura pas de royaume étranger qui n’en conçoive la plus vive jalousie.
Que diront-ils ceux à qui il a demandé leur aide et qui la lui ont refusée ?
