Ma vie, mon âme, j’ai tout remis dans ces belles mains : accorde-m’en une.
Elle doit être à toi, et la voilà !
Maintenant que j’ai cette main, que pourrait contre moi la fortune ? Aussi ce n’est pas sans regret que je la quitte même un instant. — Tu le vois, mon esprit s’est formé aux leçons de l’amour.
Scène II.
Prenez cet épieu.
Vous devez vous être amusé.
La chasse a été belle.
La campagne est si agréable que son aspect seul réjouit.
Il est charmant de voir ces ruisseaux s’efforçant de baiser les pieds des fleurs qui croissent sur leurs bords.
Pour Dieu ! Celio, tu ferais beaucoup mieux de donner à manger à mes chiens.
Ils ont joliment escaladé le sommet de ces rochers.
Ce sont de fameuses bêtes.
Florisel est le meilleur du pays.
Il ne manque pas d’ardeur.
Il n’y a pas de lévrier qui le vaille.
Voici votre sœur, notre maîtresse. Elle vous a deviné.
Voilà une aimable attention, ma chère Feliciana ; mais, croyez-le, mon cœur n’est pas ingrat.