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JOURNÉE III, SCÈNE V.

porte, pour qu’il me débarrassât de mon rival. — Ordonnez, madame, qu’on l’arrête. C’est à coup sûr un voleur.

Théodore.

Non pas, je vous prie : celui qui défend son maître ne fait que son devoir.

Ricardo.

Quel est donc ce brave prétendu ?

Théodore.

Mon domestique ; et pour reconnaître ce service et tant d’autres, je le marie avec Dorothée, puisque la comtesse a déjà donné Marcelle à Fabio.

Ricardo.

Je me charge de doter Marcelle.

Frédéric.

Et moi Dorothée.

Ludovic.

Quel bonheur !… un fils ! et qui fait le plus beau mariage !

Théodore, au public.

Sur ce, noble assemblée, il nous reste à vous prier de ne dire à personne notre secret, et nous finissons, si vous le voulez bien, la fameuse comédie, le Chien du jardinier.

FIN DU CHIEN DU JARDINIER.