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DIOCÈSE DE NEVERS.

t.XIX

révérend père en Dieu Rohert d’Angeul, l’an i/i./i et despuis approuvé par R. P. Jacques Spifame, évesque dudit Nevers, l’an 1551. xvii’’ siècle. .Manuscrit français ~6~4 de la Bibliothèque nationale (F" i r° à 12 v°). Ce texte est tout simplement la traduction française du ponIHe latin de iAy8. . Bénéuces dépendans du diocèse de Nevers. » Quatrième partie, paginée i à 3t, du Pouillié général contenant les bénéfices de ~’(u’cytft’MC/tF de Sens ft des diocèses de Troyes, ~K~cn-c et A’ct’ert (Paris, Alliot, 16~8, in-4o).– Pouillé français que plus d’une incorrection permet de rattacher sûrement à un original latin. LE DIOCÈSE ET SES CIRCONSCRIPTIONS DIVISIONNAIRES. Comme je l’ai déjà dit, le diocèse de Nevers fut créé vers la fin du v~ siècle pour la partie méridionale et bourguignonne de l’évéché primitif d’Auxerrc~. Le compte de 12 8 le montre divisé en huit archiprétrés, les archiprètrés de ChâtIllon-en-Bazols, de Decize, de Lurcy-le-Bourg, de Moulins-Engilbert, de Prémery, de_Saint-Plerre-le-Moutier, de Tliianges et des Vaux, dont les noms, tout d’abord un peu flottants~, étaient dès lors complètement fixés. Le même document passe sous silence les paroisses de la ville épiscopale et (le ses faubourgs qui formaient une neuvième circonscription ecclésiastique, appelée « la Cité et la Banlieue M dans le compte de i3yo, et doyenné de Nevers~) en celui de 13g g.

Jusqu’à la fin du xm" siècle, le diocèse n’avait qu’un seul archidiacre ~), qui étendait son autorité sur les huit archiprétrés. Un second archidiacre Voir, plus haut, p. i et xxvm.

Un acte de 1106 mentionne les deux

archiprétres « de Lurceo et « de Roca n (Gallia C/frM<Mf :6[~ t. XII, instrumenta, col. 3~.6), c’est-à-dire les archiprêtres de Lurcy et de la Roche. Le second de ces noms désignait peutêtre le titulaire de l’archiprêtré qu’on nomma plus tard l’archiprètrë de Moutier ou de SaintPIerre-Ie-Moutler, et dans lequel se trouvait une

vicairie appelée la Roche, en latin Sanctus Salvinus ou Sanctus iSMMft :M de Roc/ :a (p. 5l y et 5a6 F du présent volume). Cette conjecture me semble du moins préférable à l’opinion exprimée par Desnoyers (Topographie ecclésias- <t<jfMe(/e/f< France, p. 36~ de !4 ;u :tM :re publié, pM’ Société de l’histoire de Francc, année i853). ).

«Civitas et banleuca Nivernensis» (voir p. 4g5 du présent volume).

"DecanatusNIvernensise (ibid., p. 51 a). La même appellation se retrouve dans le pouillé de 1~.78 (ibid., p. Saa a).

C’est l’opinion communément admise. II

y a lieu, néanmoins,’de constater qu’en ~55 deux archidiacres signent une charte de l’évêque Jobert «Signum Atto archidiaconus. Signum Dodo archidiaconus (Gallia C/ ;rM<M ;M~ t. XII, col. 3 ly). ).