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DIOCÈSE DE PARIS.

LVII

HISTOR. DE FRANCE. POUH.LES, IV.

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Appelé archiprétré de Paris dans le poulllé de i2o5< le premier des arcliiprétrés avait pour siège l’église de la Madeleine, en la Cite, d’où le nom d’archiprêtré de la Madeleine qui le désigne ordinairement son ressort comprenait l’île de la Cité et la partie de la banlieue qui, située au nord de la Seine, englobait les paroisses d’Aubervilliers, Clichy, Villiers-la-Garenne et Boulogne. Le second archiprétré, l’archiprêtré de Saint-Séverin, était ainsi nommé de l’une des plus anciennes églises du quartier de la rive gauche mentionné sous ce vocable dès les premières années du xm° siècle~, il était formé de la partie méridionale du Paris actuel et comprenait, en deliors des fortifications modernes, la paroisse de Montrouge. Le doyenné de Champeaux se composait de six paroisses enclavées au diocèse de Sens~) et que le poulllé de 120 5 passe sous silence. Chose extraordinaire, il ne figure en aucun des textes du présent volume et, pour en trouver mention en quelque poulllé, il faut arriver à la seconde moitié du xvr" siècle M. Son existence remonte néanmoins au moyen âge Lebeuf témoigne, en effet, qu’on l’appelait originairement « doyenné de la chrétienté de Champeaux D et que son titulaire est qualifié < doyen rural D en une commission épiscopale de 1~08 ?. Complètement indépendant de l’archidiacre de Brie, qui exerçait sa juridiction sur des paroisses fort voisines, le doyenné de Champeaux avait un archidiacre particulier, à la nomination du chapitre du Heu M. Archipresbiteratus Parisiensis D, p. 358 AE du présent volume. Lebeuf (~Mfo :re

diocèse de Paris, t. 1, p. 3~5) remarque que le titre d’archiprétre n’était pas encore attaché à la cure de la Madeleine en laai, date à laquelle le curé de Saint-Jacques-de-Ia-Boucheriele portait. «II y a apparence, dit-il, que ce titre était alors attribué à celui des curés de la Cité, ou du quartier de la Ville, du côté du Parisis, que l’évéque choisissait. D

La plus ancienne mention d’archiprêtre de Saint-Séverin qu’ait trouvée Lebeuf est de l’an i2to. (Ibid., t. J, p. t’ ;6) ; cf. Car~Hre de Notre-Dame de jP~r ; tome I, p. toa. C’étaient les paroisses de Champcaux, Andrezel, la CItapelle-GauthIer, Fouju, Quiers et Saint-Méry, auxquelles vint s’adjoindre, en iGGy, une nouvelle paroisse, l’Ëtang-de-Vernouillet (Lebeuf, Histoire diocèse de Paris,

t. XV. p. 3).

Le doyenné de Champeaux figure, en

effet, dans le poulllé ci-dessus décrit, sous le n° A. En i384, le compte des procurations (p. 4og en du présent volume) range Champeaux et la ChapeHe-GauthIer dans la « cité et banlieue de Paris’), mais c’est là un fait dont il n’y a point lieu de tenir autrement compte. Lebeuf, Histoire ~H diocèse de Paris, t. XV, p. 334.

M /&M.,t.XV,p. 333..