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DIOCÈSE DE PARIS.

XLYH

Mais ni le cycle de quinze ans, ni celui de seize ne sont admissibles pour l’époque antérieure à 1280, ni pour les temps postérieurs à 1315. La preuve en est faite pour l’époque la plus ancienne, par un écart de vingt-quatre ans entre deux payements du prieur de Marly~, et au xi siècle, par des intervalles variables, dix-neuf, vingt-trois, vingt-six, trente-quatre et même trenteneuf ans, entre deux apparitions d’un même contribuable (2). On se trouve alors, il est vrai, en présence de données fragmentaires, et plusieurs périodes un peu prolongées ont pu être coupées par un payement de date inconnue. Il n’en est pas moins absolument certain que le roulement en usage de i28oà i3i5 était tombé en désuétude dès le second quart du xiv~ siècle Le besoin d’un tour de rôle plus régulier se fit cependant bientôt sentir, car, dès i3/~8, l’autorité ecclésiastique invitait les dix-sept prieurs dont les noms figuraient sur l’ancien état à produire les quittances que le chapitre leur avait délivrées pour la mélisse, et un nouveau roulement fut alors établi, conforme cette fois, paraît-il, à l’ordre d’inscription des prieurs sur le relevé des payements exécutés de 1280 à i3i5. Le fait est constaté en une note inscrite au bas de la liste et que je crois devoir reproduire ici Onmes isti priores fuerant moniti ad defercndum seu portandum litteras suas quittatorias anno Domini M CCCCC XLVIII, et de eis possit ficri certa ordinatio. Qui priores venerunt per hune ordinem

de Saint-Remy et, en i 3o i ceux d’Orsay et de Chevreuse ; mais l’état de payement ne mentionne parfois que l’un des associés ainsi, en ia83, le prieur de Chevreusè et, en iaû8, celui de Saint-Remy.

Le prieur de Marly, inscrit comme ayant envoyé le piment en 1285, s’était jadis acquitté de cette même redevance en nGi (voir aux premières lignes de la page précédente). ). Dix-neuf ans, de i3i3 a 1332, pour le

prieur du Pecq (p. 36g D du présent volume), vingt-trois ans, de i3t~ à i33~ par le prieur de Saint-Remy (ibid., p. 36g c). En ce qui touche le prieur de Bruyères, on constate vingt-six ans d’intervalle, de i3~3 à i3g8 (voir la dernière note de la page ), vingt-six ans également, de i3ia à i338 (p. 36g A du présent volume), et trente-quatre ans, de i338 à i3’ya (voir ci-après, même page, note A). Enfin, un espace de trente-neuf ans, de i3o6 à i3~5, sépare deux payements du prieur de Gometz-Ie-Chàtel ( :& :W.~ p. 36t)A). (’) On trouve, pour cette époque, l’impôt acquitté par le prieur du Pecq en i33a, par le seigneur de Saint-Remy en i33y, par le prieur de Bruyères en i338, par le prieur de Marly-le-Hoi en i34a, par le prieur de Gometz-Ie-Châtel on i3A5, c’est-à-dire à des

dates qui ne cadrent nullement avec les dates. indiquées pour les mêmes contribuables dans le tableau ci-dessus.

Cette note a été reproduite assez peu

exactement par Lebeuf (77 :~fo !rc (/H diocèse (/~ Paris, t. IX, p. ~48, note). Elle est suivie des mentions suivantes < prior de Bruerils portavit litteram quittatoriam quod venerat anno M ccc xxxvm. Et solvit anno Lxxu. Item solvit de anno M ccc nonagesimo octavo. n