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DIOCÈSE MÉTROPOLITAIN DE SENS. xi

D.

manuscrits, et en signalant, à la suite du nom de plusieurs-dés doyennés secondaires, la date du plus ancien texte qui le mentionne expressément. AnCHIPRETRE DE LA VILLE ET DE LA BANLIEUE. ARCHIDIACONÉ DE SENS. – Doyennes de Marolles, de Courtenay (12~.6~), de SaintFlorentin (1176~), de }aIUière de Vanne et de Trainel (1221~). ARCHIDIACONÉ DE MELUN.– Moyennes de Melun et de Montereau (i25o~). AncHiD !AcoNÉ DE PROVffs. – Doyenné de Provins. AncmDiACONÉ DE GATMAis. –Doyennés de Mitty, de Gâtmais (i2).6~) et de Ferrières. ARcniDiACONE D’ETAMPES. –Doyenne d’Étampes. Ces treize circonscriptions subsistèrent jusqu’à la Révolution, sans modification territoriale vraiment digne de remarque M. Leurs noms n’ont guère varie non plus au cours des siècles. On peut cependant citer le vocable ancien, doyenné de Pont-sur-Yonne, du doyenné de Marolles~) ; le nom de doyenné d’Avrqlles au lieu de doyenné de Saint-Florentin~), et l’appellation de doyenné dePont-La chhrte archiépiscopale de 1081, ci-dessus mentionnée ( p. x, note a), mentionne sept arrhiprétres, et l’on pourrait, à la rigueur, y voir le nombre total des archiprétres d’alors, à raison de trois archiprêtres pour le Sénonais (voir, plus haut, p. 11) et d’un archiprêtre seulement pour chacun des quatre autres archidiaconés. D’Arbois de Jubainville, Ilistoire des ~cs et des comtes de Champagne, Catalogue des actes, n° 2777.

Le doyen est qualifié doyen d’Avrolles en 1176 (Quantin, Cartulaire général ~c l’Yonne, t. ir,p. a8o ) ; mais le titre de doyen de Saint-Florentin parait dès 1220 (Recueil de pièces pOHr/atrc suite <M Cartulaire ~c’ne)’a !fye rYcHne~ n° a~).

(’) Lalore. Collection des principaux cartHlaires du diocèse de rroy~~ t. II, p. 16~.

Douët d’Arcq, Collection de sceaux des Archives de l’Empire, t. II, n° 7916. Soucy, qui dépendait, au x ;° siècle, du futur doyenné de Trainel (p. LA dti présent volume), figure à la fois, dans ic pouillé de i35o, parmi les paroisses de cette même circonscription (ibid., p. ~Ss et ~B) et parmi celles de l’archipretré de la Banlieue (ibid., p. 5B), dans lequel le place également le compte dp iBGg-iSyo (ibid., p. 63 A).

’’) Douëtd’Arq, op. cit., t. II, n° 7893. <~ De la comparaison des textes publiés dans le présent volume, il semble résulter que l’archiprctré de la Banlieue s’accrut, au cours du moyen âge, de la paroisse de Crécy (originairement du doyenné de Saint-Florentin), de la paroisse de SoucyM (jadis du doyenné de Trainel) et probablement aussi de quelques autres paroisses voisines. II y a également lieu de noter que le doyenné d’Étampes ne comprenait pas originairement la paroisse d’Estouy dépendant encore, au xi* siècle, du diocèse d’Orléans, auquel appartenait aussi Courcellesle-Roi qu’on retrouve plus tard au nombre des paroisses du doyenné de Gâtinais (voir, plus loin, p. xxxvn).

t’’ a Le doyenné de Marolles est qualifié <f decanatus de Pontibus seu Matroliarum o, dans le pouillé de i35o (p. y A du présent volume).

Voir, ci-dessus, note a.