Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/342

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 330 —

heures du soir chez M. Orillo, qui avait eu la bonté de nous faire préparer un très-beau diner. Nous partîmes de là à six heures et demie pour nous rendre à la Basse-Terre, où j’arrivai tout seul, à neuf heures et demie, exténué de fatigue, pénétré de pluie et de sueur, et atteint d’une fièvre qui me retint huit jours au lit. Mes compagnons restèrent à coucher chez Mme de La Force. J’aurais dû faire comme eux, je me serais épargné cette indisposition.

Dans les environs, et principalement sur le sommet de la Soufrière, on respire continuellement du gaz sulfureux et du gaz hydrogène sulfuré, mêlés à l’air atmosphérique. Très-souvent ces gaz se font sentir à la Basse-Terre et même beaucoup plus loin. Ils sont plus sensibles le soir que pendant le jour.

Sur l’ouragan de 1825.

« Quartier Sainte-Rose, 2 août 1825.

» J’arrive de la Basse-Terre, mon ami, et je mets un douloureux empressement à te donner de bien tristes nouvelles de notre malheureuse colonie et surtout de la capitale, naguère si brillante, et qui