niers à un pied de terre, et c’est ce nouveau bois qui, l’année suivante, répond aux vœux du cultivateur. Après cette seconde récolte, on renouvelle ordinairement la pièce en la labourant et en y semant de nouveau des graines. On pourrait encore couper le bois de la seconde année, mais celui de la troisième produirait beaucoup moins de fruits.
On compte plusieurs variétés de cotonniers.
Le cotonnier blanc ou commun. C’est celui qu’on cultive le plus ordinairement et dont le commerce exporte le fruit sous le nom de coton de la Guadeloupe ; la fleur en est jaune et la graine noire.
Le coton fin. La graine est verte, plus grosse que celle du précédent ; elle tient fort au coton, et c’est avec la main qu’on l’en détache ; le coton est soyeux au toucher, plus blanc, plus fin, moins cassant que celui du cotonnier commun.
Le coton boule. On cultive cette variété avec beaucoup de succès dans les colonies espagnoles. Elle s’élève beaucoup moins que les autres, on ne l’arrête pas ; le fruit en est trois fois plus gros que celui des autres variétés ; les graines en sont autrement disposées, elles se tiennent toutes dans chaque lobe.