Dont les proscrits, de loin, avaient vu la fumée.
Un chêne l’ombrageait ; la mousse parfumée
Et le gui merveilleux qu’aux fêtes de Noël
Venait couper, selon le rite solennel,
Avec la serpe d’or, le Druide mystique.
Grimpait légèrement le long du chêne antique
Ce toit était celui d’un Pâtre déjà vieux.
Un jardin l’entourait, fleuri, luxurieux.
Et parfumant les airs de suaves arômes,
Derrière le jardin se déroulaient les chaumes,
Et les champs veloutés, et les sombres forêts.
La maison était faite en beau bois de cyprès :
Des poteaux élégants portaient la galerie ;
Et la vigne légère, et la rose fleurie,
Que venait caresser l’oiseau-mouche coquet,
Ornaient chaque poteau d’un odorant bouquet.
Au bout de la maison du pâtre solitaire,
Parmi l’épais feuillage et les fleurs du parterre,
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ÉVANGÉLINE