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Ils regardaient d’un œil émerveillé le forgeron (page 21).

La gentille Évangéline, assise près de son père, préparait du lin pour le métier que l’on voyait dans un coin derrière elle, et qui, pour l’instant, était au repos. On n’entendait, en ce moment, que le tic-tac cadencé de l’horloge et le ronflement monotone du rouet, qui semblait servir d’accompagnement aux chants du vieillard.

Tout à coup des pas se firent entendre, et aussitôt la porte s’ouvrit. Au bruit des souliers à gros clous, le fermier avait reconnu le pas de son ami Basile le Forgeron ; Évangéline, aux battements de son cœur, avait deviné quel était celui qui l’accompagnait.

Comme les arrivants s’arrêtaient sur le seuil, le fermier

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