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ÉPILOGUE



L ’antique forêt, avec ses pins au feuillage sonore et ses sapins aux longues barbes de mousse, subsiste toujours ; mais à son ombre habite une race nouvelle avec d’autres mœurs et un langage différent.

Bien loin de là, les deux fiancés reposent côte à côte, sous une tombe sans nom, dans un coin d’un humble cimetière.

Autour d’eux, des milliers de cœurs palpitent, alors que les leurs se reposent pour toujours ; des milliers d’esprits souffrent, alors que les leurs sont en paix ; des milliers de bras travaillent, quand les

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