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MARSEILLE, PORTE DU SUD
niens s’emparèrent des squares, des allées, des places publiques et des montées d’escaliers. Quand tout cela fut occupé, il arriva encore deux mille sept cents Arméniens. Ils fouillèrent la ville. Plus rien n’était libre, ni un banc, ni une bordure de trottoir, ni même un bassin, dont il est si facile de faire une demeure quand on en a chassé les eaux. Les deux mille sept cents Arméniens commencèrent à se fâcher. Heureusement, la municipalité comprit que l’heure était venue pour elle d’engager des négociations. Elle se présenta.
— Étrangers, dit-elle, salut à vous ! J’ai là tout près un grand terrain.
— Allons le voir ! répondirent les Arméniens.
Le régiment se mit en marche. On arriva au camp Odo. Une douzaine de