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VIII

Une heure du matin


Il est une heure du matin.

Avenue Marie-Louise, les cafés, les cinémas sont éteints. Les marchands de croissants et de graines de tournesol ont fermé boutique. Les deux maigres petites Tziganes et l’autre malheureuse qui, en cheveux et en loques, mettent généralement sur ce trottoir, un peu d’amour à la portée des pauvres, elles-mêmes ont disparu. Tout dort.

Et cette maison que vous voyez en face est l’hôtel Takal.

Trois étages.

— Allons ! dis-je.

Nous traversâmes la rue. Le garçon de café en mal de naturalisation me précédait.

Le couloir. L’escalier. Nous montons. Ils dor-