Page:Londres - Les Comitadjis ou Le terrorisme dans les Balkans, 1932.djvu/6

Cette page a été validée par deux contributeurs.


I

En arrivant à Sofia


Il était neuf heures et quinze minutes, un soir de cette année, lorsqu’un train que, malgré tout, et pour ne pas lui faire de tort, je continuerai d’appeler l’Orient-Express, me déposait, poliment, sur un quai, à Sofia, Bulgarie.

Rien ne bougeait. Le chef de gare y représentait, seul, l’humanité.

Un grand emplacement suburbain, enveloppé dans une nuit noire, dormait devant la station. Je fouillai mes poches, cherchant des allumettes. Ce geste était exagéré, des lumières piquaient l’obscurité, tout près, le long du trottoir, où même des voitures attendaient.

L’une d’elles m’emmena.

À la réflexion, j’approuvai la municipalité de