là : il faut la reconstituer sans énervement comme l’on fait des images d’un puzzle.
Il y a les femmes qui ne demandent qu’à venir.
Il y a les femmes qui viennent parce qu’un homme a su le leur demander.
Il y a les femmes qui viennent avec la seule idée de manger tous les jours et de faire manger les leurs, quitte à faire n’importe quoi.
Ce sont celles qui savent.
Il y a les hésitantes, celles qui ne veulent pas « y aller toutes seules » mais qui restent quand même sur le bord, sachant bien qu’elles sont en grand danger d’être poussées. Celles qui n’ignorent pas qu’en mettant le nez à la fenêtre elles risquent de se le faire pincer, mais qui préfèrent mettre ce nez à cette fenêtre.
Il y a celles qui ne savent pas.
Tous ceux qui voyagent en rencontrent.
Elles ne forment pas un régiment. Pour mon compte, un caporal suffirait pour commander les « miennes ». Elles ne sont que quatre.
N’y en aurait-il qu’une !
Ma première, ce fut sur le chemin d’Athènes, ma deuxième sur le chemin de Beyrouth, ma troisième sur le chemin de Shanghaï, la quatrième, la voici :
Vingt et un ans, passeport en règle, un charme