Page:Londres - Le chemin de Buenos-Aires, 1927.djvu/108

Cette page a été validée par deux contributeurs.
110
LE CHEMIN DE BUENOS-AIRES

Ils les embarqueraient à Gênes, ils les embarqueraient à Hambourg, ils les feraient transporter par hydravion s’il le fallait. Ce sont des as !

Elles s’en vont !

Les unes comme de vraies passagères, les autres comme des voleuses. On les déguise, on les cache. Elles ne voient pas la mer, elles n’en connaissent que le mal. Avant de leur porter à manger, les matelots regardent de tous les côtés. Elles arriveront au delà de l’Équateur sans avoir vu le soleil.

Cela leur fera vingt et un, vingt-cinq, vingt-huit jours de prison, selon les bateaux. Leur première prison !

C’est le chemin de Buenos-Aires.

Voguent les Gallines !