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le juif errant est arrivé
ne pouvez cependant pas tuer tous les Juifs. Ils sont cent cinquante mille. Il vous faudrait trop de temps !
— Mais non ! fit-il d’une voix très douce, deux jours !
— Soixante-quinze mille par jour ?
— Mais oui !
Je demandai aux dix s’ils étaient d’accord avec Ragheb bey ?
— D’accord !
— Alors, messieurs, quand les troupes anglaises reprendront le bateau, faites-moi l’amitié de me télégraphier. Je crois que vous présumez de vos forces. Les nouveaux Juifs ne se laisseront pas saigner. Je suis même certain qu’ils vous donneront du fil à retordre. Ce sera une rude bataille. Voici mon adresse. N’oubliez pas de me prévenir. Je reviendrai vous voir travailler. À bientôt !