Cette page a été validée par deux contributeurs.
VIII
LE RADEAU FANTÔME
Ah ! comme ils étaient las quand ils sont revenus !
— C’est un vers de Samain. Il n’a pas été fait pour nous ; pourtant, on l’aurait bien mérité !
Les trois autres et le nègre qui étaient partis devant n’avaient pas brûlé le terrain. On les rejoignit ; pourtant, nous ne marchions pas vite.
— Et Venet ? demandent-ils.
— Il y est passé tout entier !
Le silence que cela produisit dura jusqu’au cri de Deverrer : « J’ai soif ! »