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I

LA CONFESSION DE L’ÂME

Ce que je vais conter est doux comme un enfant.

Par un beau soir du mois, recueilli sur un banc,
— Que je signale à ceux qui cherchent le grand calme —
Je m’étais sacré prêtre et confessais mon âme.

Le feu sacré du bien, en elle, était éteint.
La pécheresse blanche avait souillé son teint
Par une promenade au pays des jouissances.
Elle avait, sans compter, fait de larges dépenses
De l’amour, qu’en naissant on lui avait donné.
C’est de cela que je venais la pardonner.