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L’ÂME QUI VIBRE


— Ô ma petite maman rose !
Qu’il est joli, ce quelque chose !

— Je te rapporte mes yeux noirs
Ô ma gentille tourterelle !
Je te rapporte mes yeux noirs
Qui te serviront de miroirs.

— Ô ma petite maman rose !
Qu’il est joli, ce quelque chose !

— De plus, voici mes cheveux blonds,
Ô ma sainte petite hostie !
De plus, voici mes cheveux blonds,
Où tes perles s’enfileront,

— Ô ma petite maman rose !
Qu’il est joli, ce quelque chose !

— Et puis encor, voici mon front,
Ô petite enfant de Marie !
Où tes baisers, comme un ballon,
Où tes baisers rebondiront.