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L’ÂME QUI VIBRE


Ô Maître ! quelle est donc la route que je dois,
— Pour atteindre bientôt votre ville lointaine —
Que je dois prendre et suivre et semer de ma peine ?
Car je ne craindrai pas les peines ni les croix.

Je marcherai pieds nus, Seigneur, et, s’il le faut,
Les deux genoux rampants je gravirai les côtes ;
Je serai le forçat qui rachète ses fautes
Avant de pénétrer au palais du Très-Haut.

Je marcherai longtemps si telle est votre loi,
Sans me plaindre jamais et sans jamais maudire,
Où ma reine m’attend pour que je sois son roi.

Mais quel est le chemin, Seigneur, que je dois prendre ?