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À El-Bordj, Sidi-Bouhalal et autres lieux
Au camp de Dahara, ce matin, tout était gai. Il arrivait aux détenus une étonnante chose, ils couraient après le premier passant pour la lui apprendre :
— Maintenant on mange bien, on n’est plus maltraité, on travaille !
Cent quatre-vingt-huit hommes formaient ce camp.
— Et il n’y a que deux malades. Quand ils ont dit : « Je suis malade », on ne les a pas assommés, on les a fait coucher, oui, monsieur ! Ah ! nous n’avons plus à nous plaindre, au contraire.
Les Arabes ont retrouvé le paradis vert de Mahomet.
— Y a bon, oui, monsieur, maintenant