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CHEZ LES FOUS



Une autre fois je fus plus malin. Quand on prend le temps et que l’on ne me bouscule pas, on peut arriver à me faire comprendre quelque chose. Il s’agissait d’entrer coûte que coûte dans la boutique. Alors je me dis si je demande à voir un citoyen qui n’est pas fou on va de nouveau me jeter dans le vent, la pluie et la boue. Cela posé, il ne reste qu’une solution : me faire le parent d’un fou furieux. Celui-là, dût-il m’accueillir en me soufflant au visage la dernière nappe perfectionnée des gaz asphyxiants, on me le montrera.

Je m’enquiers. Un fou évident, authentiquait la maison de M. Psychiatre. Je vais trouver les parents du fou.

— Madame et Monsieur, leur dis-je, il est indispensable que je devienne votre beau-frère.

— Mais nous n’avons pas de sœur, me dirent-ils tous les deux bien gentiment.

— Passons sur la sœur, fis-je. Donc je deviens votre beau-frère et je vous accompagne chez M. Psychiatre. Là nous sommes introduits près de