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CHEZ LES FOUS
Je suivis le forgeron à l’auberge.
— Vous savez-t-y qu’Isoard est de retour ? lança l’homme.
— Et pourquoi qu’on l’a relâché ? dirent les braves gens.
— D’abord il ne pourra plus travailler. Tu vas pas lui rendre ta forge, toi, Monchin ?
— S’il vient même pour se faire ferrer j’en voudrons point.
Le maire était parmi les buveurs.
— Mais il est guéri, dis-je, il est comme vous autres. C’est moi qui le ramène !
Alors le maire proclama :
— On ne veut pas de fou dans le village. Puisqu’il y a des maisons exeprés pour eux, pourquoi qu’on ne les y garde pas ? La première fois qu’il bouge un doigt, je le fais remballer. Voilà !
Voilà !